Peut-on investir dans l’immobilier en étant locataire ?

La tendance en France sur le marché de l’immobilier, est globalement à l’investissement locatif. Ces dernières années, ce type d’investissement qui consiste à acheter un bien immobilier, pour ensuite le louer, est en plein essor.

La plupart de ceux qui s’y adonnent, sont des travailleurs jeunes, inscrits dans la catégorie des Millénials. Ces personnes, nées, entre 1980 et 2000, représentent jusqu’à 43 % des acquéreurs de ce type de bien immobilier, en 2020, selon CAFPI. Investir dans l’achat d’un bien immobilier, en étant locataire, permet de contourner les coûts exorbitants des logements proposés par les sociétés immobilières.

Toutefois, le plus important dans ce genre d’opération est de savoir s’y prendre, sans avoir à en subir des effets contraignants.

Les critères d’investissement

cles-maisonEn France, le phénomène est relativement nouveau, selon certains experts du domaine de l’immobilier. Pour contourner les prix élevés des résidences principales, la plupart des jeunes travailleurs, préfèrent s’investir dans l’achat d’un bien immobilier, tout en restant locataires.

L’investissement locatif représente donc cette alternative, de plus en plus prisée, par cette catégorie de travailleurs. D’après des chiffres du réseau d’agences immobilières, « La forêt », l’investissement locatif, représente 25 % des achats de bien immobiliers. Un tiers des acquéreurs, sont des millénials.

Cependant, il convient de s’entourer d’un certain nombre de précautions, avant de se lancer dans un tel investissement. Deux critères indispensables sont à prendre en compte dans la conduite d’une telle opération. À savoir, le calcul du rendement locatif brut et net.

Ces deux indicateurs, permettent de jauger le niveau de rentabilité de l’investissement.

Un autre type d’investissement locatif, qu’explorent d’autres jeunes travailleurs, c’est de contracter un prêt bancaire pour l’achat d’un logement. Une fois, le prêt immobilier obtenu, l’investisseur, qui reste locataire, achète un logement, pour le remettre ensuite en location. Cette option est aussi très intéressante, à condition de présenter une stabilité financière viable. Ce qui pourra, par ailleurs, convaincre le banquier de s’engager dans l’opération.

De façon générale, les banques n’accordent pas un prêt immobilier au-delà du taux d’endettement de 33 %. Le taux d’endettement se calcule en fonction du montant total des dépenses, divisé par le montant des revenus, multiplié par cent.

Dans ce cas de figure, si l’apport personnel n’est pas obligatoire, il demeure tout de même un atout d’accélération pour le déblocage du prêt. Les banques se feront tout au moins regardantes, sur la capacité de l’investisseur à faire face à la gestion patrimoniale du bien, qui inclut les travaux, les charges…

Toujours est-il, qu’il faut disposer d’une épargne de sécurité pour être capable de colmater les brèches, en cas d’impayés de loyer.

En règle générale, investir dans la pierre est à tout point de vue, rentable. Il suffit de prendre en compte tous les aspects, impliquant une telle opération pour éviter de subir un échec.

Les avantages de l’investissement locatif

remise-cles-appartementNon seulement, l’investissement locatif offre des garanties de stabilité à l’investisseur pour la retraite. De plus, l’on peut réaliser un investissement locatif en étant locataire de sa résidence principale, située dans une zone stratégique où l’offre est rare.

Il représente un gage de rentabilité à long terme et permet aussi de procéder au remboursement régulier d’un éventuel prêt immobilier. Il faut aussi y percevoir un avantage social. La résidence principale peut éventuellement servir à héberger des proches en cas de besoin. L’investissement locatif offre également des avantages en termes de réduction d’impôts, grâce à un ensemble de programmes de défiscalisation, instituée depuis 1984. Pour réussir dans cet investissement, il faut prendre un certain nombre de précautions, relatif notamment à :

  • La localisation de la résidence à acheter dans une zone où la demande est abondante,
  • S’assurer de la solvabilité du locataire. L’intégration de ces principes, peut accroître les chances de succès d’un tel investissement.

Comment obtenir un prêt immobilier tout en étant locataire ?

Lorsqu’on est locataire, il est totalement possible d’acheter un bien pour le mettre lui-même en location. Pour autant, il est important de bien choisir la banque qui acceptera de vous faire un prêt. Pour cela, il y a plusieurs moyens d’y arriver, mais avant cela, vous devez faire un calcul pour savoir si votre taux d’endettement est trop élevé. Au-dessus de 35% et non plus 33, vous ne pouvez plus emprunter. Si tel est votre cas, il faudra rembourser certaines créances avant de faire votre prêt.

Rechercher votre prêt sur un comparateur

La première des choses à faire est de consulter les comparateurs en ligne. Sur https://www.lesfurets.com/pret-immobilier vous pouvez simuler plusieurs calculs et ainsi voir si votre projet est viable. Vous pouvez d’ailleurs y calculer votre taux d’endettement. En utilisant un comparateur, vous pourrez avoir des propositions de prêt parmi plusieurs établissements.

Les calculs pourront vous donner le montant des mensualités à payer en fonction du montant que vous souhaitez emprunter, en tenant compte des taux d’intérêt. Vous pourrez aussi obtenir le montant total de votre crédit en renseignant le montant des mensualités que vous souhaitez payer. Enfin, vous aurez même un simulateur qui vous permettra de connaître les frais de notaire estimés. À savoir que ce genre de calculs sur ce site internet est complètement gratuit, vous n’avez rien à régler et cela ne vous empêche pas non plus de faire des demandes auprès des banques.

Rechercher un prêt grâce à un courtier

C’est la seconde méthode la plus fiable et la plus rapide pour obtenir un prêt. Il suffit de faire votre demande auprès d’un courtier. Un courtier immobilier est un professionnel qui va pouvoir grâce à son réseau, vous trouver un prêt déjà négocié pour vous. L’offre sera forcément meilleure que si vous aviez démarché vous-même les établissements bancaires. Il faut aussi savoir que lorsque vous allez faire votre demande auprès d’un courtier, il faudra le rémunérer. Mais ce dernier sera rémunéré par la banque grâce à une commission sur le montant de vos intérêts. Pour être plus clair, la rémunération du courtier est comprise dans le montant total de votre prêt. La dernière chose à savoir sur le courtier, c’est qu’il a interdiction de vous demander une somme d’argent si votre prêt n’est pas signé. Si votre projet tombe à l’eau, vous n’aurez rien à lui verser.